ZERO CAFE EN AIP : POURQUOI ?
Le café & les maladies auto-immunes
Beaucoup me demandent pourquoi le café fait partie de la liste des aliments AIP à éliminer pendant le protocole. Je vais donc tâcher, ici, de vous répondre, toujours en m’inspirant du travail de recherche du Dr Sarah Ballantyne dans son article « café et maladies auto-immunes ».
Je sais combien il est difficile de supprimer le café car j’étais moi-même une accro au café !
Je buvais du café toute la journée ! La première tasse dès le saut du lit, celle qui vous réveille, suivie d’une deuxième pour le plaisir. En arrivant au bureau, la tasse conviviale du début de journée avec les collègues pour se stimuler. Dans la matinée à nouveau une tasse pendant la pause pour le « coup de fouet ». Venait ensuite, la tasse de fin de repas du midi qui « aide à la digestion », personnellement j’arrêtais après celle-ci, car depuis quelques années au-delà de 16h, le café m’empêchait de dormir. Mais lorsque j’étais plus jeune, je pouvais en boire à 17h et parfois même au-delà, le soir à la fin d’un repas convivial par exemple.
Rien ne m’aurait arrêté ! Sauf le jour où j’ai consulter une naturophate qui m’a conseillé de l’arrêter totalement, dans le but de me désacidifier. Voyant ma tête face à cette annonce, celle-ci me rétorqua : « gardez juste une tasse le matin alors, mais pas plus ! ». Les jours qui suivirent furent difficiles, j’avais l’impression de ne jamais être réveillée, j’ai tenu 3 semaines puis, j’ai replongé !
Lorsque j’ai abordé plus tard l’AIP pour accompagner mon époux, j’ai dû arrêter totalement à nouveau (voir liste alimentaire ici).
Vous me croirez si vous le voulez, mais il a été plus difficile pour moi de supprimer totalement le café plutôt que le sucre, le fromage et les féculents. Véridique !
Il est vrai qu’aujourd’hui j’en ressens les bienfaits. Je pourrais très bien en reconsommer car nous sommes dans la phase de réintroduction, mais je n’ose pas, j’ai peur de replonger… vous savez comme avec la cigarette ou une autre addiction, ce sont les mêmes symptômes ! Cela fait presque 10 mois que je n’ai pas touché une goutte de café ! … »C’est bien Isabelle, bienvenue à toi. Ici, nous sommes tous addictes au café ! »…. vous voyez comme dans la scène du film « Le Pari »… « On en viendra tous à bout ! »…
Sur le café on entend tout et son contraire, il est bon pour la santé, il ne l’est pas … et bien cela reflète presque la réalité, ceci est beaucoup plus complexe qu’on le pense et nous allons voir pourquoi ci-dessous.
Focus rapide sur la science et le café
Pour les amoureux du café toute étude suggérant que celui-ci est bon pour la santé est une bonne nouvelle !
En effet, un certain nombre d’études prouvent que le café bu avec modération, serait bon pour la réduction de certains cancers, d’accidents vasculaires cérébrales, diabète, maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer, goutte, calculs biliaires et dépression. Il peut même réduire les douleurs musculaires après une séance d’entraînement.
Deux études ont été faites prouvant que le café, bu tous les jours, aurait une action sur le prolongement de la vie !
L’une de ces deux études, publiées le même jour dans les Annals of Internals Medecine, portait sur 10 pays Européens et a révélé que les plus gros consommateurs de café avaient une mortalité (toutes causes confondues) de 12% en moins pour les hommes et 7% pour les femmes.
L’autre étude confirmait ces allégations mais précisait que les bénéfices de mortalité étaient valables sur les groupes ethniques non blancs. En analysant les données de la cohorte ethnique, cette étude, portée sur 185 855 Afro-Américains, Amérindiens, Japonais-Américains, Latinos et Blancs, a constaté que boire deux tasses de café par jour était associé à 18% de réduction de la mortalité totale. Il n’y a que sur les Hawaïens- indigènes que cela a eu un effet inverse, aucune signification statistique sur la mortalité chez eux.
Certains des effets bénéfiques du café sont dûs aux antioxydants, aux polyphénols et aux composés bioactifs qui y sont présents, à sa teneur en caféine.
Cependant ces effets ne sont pas observés avec le café décaféiné. En effet le processus de décaféination prive le café de ses propriétés antioxydantes, de ses polyphénols et de ses composés bioactifs et laisse derrière lui les susbtances les plus nocives du café.
Malgrè ces bonnes nouvelles, le café peut être à double tranchant.
En effet, il est interdit aux malades auto-immunes, des preuves existent. Mais avant d’aller plus loin, il faut d’abord passer en revue les raisons pour lesquelles le café et la caféine ont un impact sur le système immunitaire.
L'effet du café sur le système immunitaire
Bien, je vais tenter de vous rendre le plus légé possible l’article du Dr Sarah Ballantyne qui est très scientitique et à certains moments très rébarbatif je l’avoue, hélas, il faut en passer par là pour comprendre la complexité de l’effet du café bon ou pas bon pour les auto-immunes. Vous constatez déjà que l’affaire n’est pas simple. Poursuivons…
Nous savons maintenant que la caféine (vous noterez ici qu’il est important de distinguer le café de la caféine) agit de manière anti-inflammatoire sur plusieurs composants du système immunitaire. Cependant, nous savons aussi que des études ont montré des niveaux d’inflammaton plus élevés chez les buveurs de café que chez ceux qui n’en boivent pas.
Par exemple, une étude a démontré qu’une consommation modérée de café chez des individus en bonne santé augmentait les marqueurs d’inflammation dans leur sang (protéine C-réactive, amyloïde-A sérique et numération des globules blancs).
Les personnes qui buvaient plus de 200 ml de café par jour (équivalent à 37,3 mg de caféine) présentaient une augmentation des globules blancs circulants et plusieurs cytokines inflammatoires clés (ce sont les messagers chimiques de l’inflammation).
Ces augmentations des marqueurs de l’inflammation étaient persistantes, pour d’autres facteurs liés à la santé et au mode de vie (tels que l’âge, le sexe, le poids, l’exercice et le tabagisme).
D’autres études ont montré une diminution des marqueurs de l’inflammation avec une consommation modérée de café, même chez les diabétiques et les personnes obèses.
En termes de système immunitaire adaptatif, la consommation de caféine supprime la prolifération des cellules Th1 et Th2, mais également des cellules Th3 qui sont des cellules T régulatrices inductibles clés (oui je sais c’est du charabia mais cela aide à comprendre la complexité).
La consommation de caféine peut également altérer la fonction des cellules B et entraîner la suppression de la production d’anticorps. Vous commencez à comprendre ?
Les galactomannanes de café, en revanche, sont immunostimulateurs, augmentant l’activité des cellules B et des cellules T.
La signalisation cellulaire est également affectée par la consommation de café. NF-κB est un complexe protéique qui contrôle la production de cytokines (en plus de la transcription de l’ADN et de la survie cellulaire) et est un facteur critique du système immunitaire intestinal.
Les états inflammatoires auto-immunes et chroniques (par exemple, maladie inflammatoire de l’intestin) sont associés à l’activation chronique de NF-κB. Des études montrent que le café induit l’activation du NF-κB dans les macrophages, les cellules qui forment la barrière intestinale et les cellules qui forment les capillaires. La caféine augmente l’expression de la cytokine anti-inflammatoire interleukine-10 (IL-10), qui supprime les voies Th1. Pour être plus clair, le café augmente l’expression de la cytokine anti-inflammatoire IL-2, qui stimule les voies régulatrices des lymphocytes T.
En général, la caféine est considérée comme anti-inflammatoire, mais le café est un autre sujet. Et, d’après les données dont nous disposons à ce jour, il semble que le fait que la consommation habituelle de café soit inflammatoire ou anti-inflammatoire et dépend de facteurs encore non identifiés, mais ce que l’on sait c’est que la génétique en est le déterminant.
Là où le café rejoint la génétique
Donc la façon dont nous traitons et réagissons au café est, au moins en partie, liée à nos gènes.
De même, il existe des gènes à haut risque pour développer une maladie auto-immune. Dans des études récentes, deux gènes ont été associés aux maladies auto-immunes et à la tolérance au café les voici :
- le Polymorphismes NAT2 . Un gène clé qui est le polymorphisme de l’enzyme N-acétyltransférase 2 (NAT2). Cette enzyme est impliquée dans le métabolisme des substances étrangères qui sont ingérées ou qui pénètrent dans notre corps, y compris le café. Des polymorphismes spécifiques conduisent à une acétylation (cliquez sur le mot pour la définition) plus lente et entraînent une dégradation des molécules intermédiaires toxiques. Ce taux d’acétylation plus lent peut entraîner une aggravation des processus de maladies auto-immunes et il semble que le café ne fasse pas exception. En effet, les personnes atteintes du polymorphisme NAT2 peuvent avoir un risque accru de maladie auto-immune en consommant du café.
le Gènes HLA. Un autre gène impliqué dans les maladies auto-immunes est l’antigène leucocytaire humain (HLA I et II). Les maladies auto-immunes ont été liées à HLA II, qui influence les cellules CD4 + Th (qui comprend les cellules T auxiliaires et les cellules T régulatrices). Plus précisément, les maladies auto-immunes qui ont été liées à HLA II comprennent la polyarthrite rhumatoïde, le diabète de type 1 et la maladie de Grave. Une étude récente a également démontré que la consommation de café augmente le risque de diabète auto-immun à l’âge adulte chez les personnes ayant des gènes HLA à haut risque.
Donc, clairement le code génétique de notre corps est un lien déterminant par rapport à la consommation de café et les maladies auto-immunes.
Caféine et cortisol
L’un des effets néfastes les plus notés de la consommation de caféine est son effet sur la libération de cortisol. La caféine agit pour augmenter la sécrétion de cortisol en augmentant la production d’hormone adrénocorticotrope par la glande pituitaire.
Une production excessive de cortisol peut entraîner divers problèmes de santé, notamment un système immunitaire hyperactif, un sommeil perturbé, une digestion altérée et une dépression. Lorsque vous consommez de la caféine, votre taux de cortisol augmente et peut rester élevé jusqu’à six heures.
Avec une consommation quotidienne, votre corps s’adaptera quelque peu et ne produira pas plus de cortisol, mais une tolérance complète à la caféine n’existe pas.
Plus important encore, si vous êtes un consommateur habituel de caféine, votre cortisol augmentera plus considérablement en réponse au stress. Si vous avez du mal à gérer le stress, la caféine ne vous y aide pas.
L’aggravation du stress chronique avec la consommation habituelle de café peut également expliquer les effets pro-inflammatoires chez certaines personnes.
Conclusion : évitez le café si vous ressentez un stress élevé ou si vous êtes à risque de fatigue surrénalienne. Mais attendez un peu … lisez la suite vous n’allez pas en revenir…
Vous en voulez encore ?
Dans les raisons des réponses physiques au café entrent en jeux les différentes façons de préparer celui-ci (c’est-à-dire caféiné, décaféiné, bouilli, filtré, etc.) qui peuvent avoir un impact sur sa teneur en antioxydants et donc sur ses effets physiologiques.
Plusieurs composés du café (à savoir le cafestol et le kahweol) ont des effets augmentant le cholestérol et peuvent entraîner une augmentation du LDL et du cholestérol total chez certaines personnes (bien qu’ils puissent également avoir un effet protecteur sur le foie et aider à expliquer l’association entre la consommation de café et le risque réduit cancer du foie). Ces composés sont en grande partie éliminés par filtration sur papier (filtres à café en papier), leur présence dépend donc de la façon dont le café est préparé.
Aussi, un grand pourcentage de personnes déclarent que le café leur donne des maux d’estomac ou des brûlures d’estomac. En effet, le café stimule la sécrétion de la principale hormone gastrique gastrine, ce qui entraîne une sécrétion excessive d’acide gastrique et accélère le péristaltisme gastrique (même le café décaféiné a cet effet)… je commence à comprendre pourquoi ma naturophate me l’avait déconseillé, d’autant plus que je souffrais de brulûre d’estomac fréquentes et en particulier après avoir bu du café.
Le café stimule également la libération de l’hormone cholécystokinine (CKK) l’hormone de la faim, qui stimule la libération de bile par la vésicule biliaire. En cas de fonction réduite de la vésicule biliaire ou de consommation excessive de café, le chyme très acide circule dans l’intestin grêle où il irrite et enflamme la muqueuse intestinale. C’est un bon argument pour consommer du café avec de la nourriture.
Maintenant passons en revue quelques maladies auto-immunes et l’effet du café sur celles-ci.
Le risque du café par maladie auto-immunes
Je vous fais ici une traduction directe de la liste donnée par le Dr Sarha Ballantyne dans son article « Café et maladie auto-immunes » dont je me suis inspirée pour vous faire ce dossier sur le café.
Comme tant de recherches sur les maladies auto-immunes, on ne s’est concentré jusqu’à présent que sur les maladies auto-immunes les plus courantes. Mais, le lien entre la consommation de café et le risque de maladie auto-immune (et comment il diffère d’une maladie auto-immune à une autre) est intéressant ! Voici une brève description de l’impact du café sur plusieurs grandes catégories de maladies auto-immunes:
Polyarthrite rhumatoïde
La PR est un trouble douloureux des articulations qui échappe souvent (comme de nombreuses maladies auto-immunes) à la communauté médicale. Il existe des preuves que le risque de PR est accru chez les buveurs de café, en particulier les personnes qui boivent plus de 4 tasses de café par jour. Fait intéressant, une étude a révélé un risque plus élevé pour les personnes qui boivent du café décaféiné plutôt que du café caféiné. Il est important de noter que pour les personnes traitées par le méthotrexate, la consommation de caféine peut diminuer l’efficacité du médicament méthotrexate.
Maladie auto-immune thyroïdienne
Les deux principales maladies thyroïdiennes, l’hyperthyroïdie et l’hypothyroïdie, sont très probablement causées par une maladie auto-immune. À l’heure actuelle, il existe des preuves concernant la thyroïdite de Hashimoto, qui est la principale cause d’hypothyroïdie (faible taux d’hormone thyroïdienne). Bien que nous ne sachions pas si le café est lié à l’apparition et à la progression de cette maladie, nous savons que le café interrompt le traitement par la lévothyroxine: la prise de ce médicament avec du café entraîne une diminution de l’absorption ET un temps plus long pour atteindre les concentrations sanguines maximales.
Diabète de type 1
Le diabète de type 1 résulte de la destruction auto-immune des cellules des îlots bêta dans le pancréas, ce qui conduit à une sécrétion d’insuline inadéquate. Alors que le diabète de type 1 est le plus souvent développé pendant l’enfance et l’adolescence, il existe une population croissante de personnes d’âge moyen et âgées développant cette maladie (et il est prouvé que boire plus de 4 tasses par jour augmente le risque de diabète auto-immun à apparition tardive, en particulier pour ceux qui ont des gènes HLA à haut risque). La consommation de café dans cette population semble être liée aux issues de la maladie. Par exemple, il semble y avoir une relation entre la consommation de café et les épisodes d’hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang). Une étude a même démontré une réduction de 15% de la sensibilité à l’insuline chez les consommateurs de caféine !! Pourtant, les preuves sont mitigées.
Sclérose en plaques (SEP)
La SEP est une maladie démyélinisante chronique du système nerveux central qui provoque une détérioration neurologique progressive. Fait intéressant, les régimes riches en café sont inversement associés au développement de la SP, de sorte que la consommation de café peut être protectrice!
Lupus érythémateux systémique (LED).
Cette maladie auto-immune est une maladie chronique multi-système qui entraîne des attaques auto-immunes sur des zones du corps, notamment les articulations, la peau, les poumons, les reins et le système nerveux. Comme beaucoup d’autres maladies dont nous avons parlé ici, les preuves concernant le LED et le café sont mitigées. Il semble qu’il puisse y avoir une relation dose-dépendante, ce qui signifie que plus une personne consomme de café, plus elle est susceptible de développer un LED.
Maladies du foie .
Il existe trois maladies hépatiques auto-immunes prédominantes: l’hépatite auto-immune, la cholangite sclérosante primitive (CSP) et la cholangite biliaire primitive (CBP). Ces trois maladies entraînent une cirrhose et une insuffisance hépatique, et une grande partie de la pathogénie est actuellement inconnue. Bien qu’il n’y ait pas une tonne de preuves ici, certaines recherches montrent que le café peut être protecteur contre le développement de la PSC, mais pas de la PBC ou de l’hépatite auto-immune.
Maladie inflammatoire de l’intestin (IBD)
Les deux principales maladies inflammatoires de l’intestin, la maladie de Chrohn et la colite ulcéreuse, sont toutes deux d’origine auto-immune et entraînent une inflammation du tractus gastro-intestinal. Fait intéressant, il existe une association inverse entre la consommation de café et les MICI.
Maladie cœliaque
Cette maladie auto-immune courante entraîne des dommages au tractus intestinal si une personne consomme du gluten. Il est important de noter que le café a été étudié comme un réacteur croisé de gluten, de sorte que les personnes atteintes de la maladie cœliaque devront peut- être le couper pour voir une résolution de leurs symptômes. Fait intéressant, le type de préparation de café est lié au fait que le café entraîne une réaction croisée avec le gluten: l’espresso, le café de style turc et israélien ainsi que le café pur sont moins réactifs que le café instantané.
En conclusion
Le café a un effet clair sur le système immunitaire, ce qui peut augmenter le risque de certaines maladies auto-immunes. Même pour les maladies pour lesquelles la consommation de café semble réduire le risque global, cela ne garantit pas que celui-ci vous sera bénéfique en tant qu’individu – il y a toujours une chance pour que votre système immunitaire soit stimulé par la consommation de café. Parce que les chercheurs n’ont pas encore identifié de manière concluante la raison pour laquelle certaines personnes ressentent un effet anti-inflammatoire du café alors que d’autres subissent une stimulation immunitaire, c’est pourquoi le café est toujours mieux à éliminer dans la phase initiale de mise en œuvre de l’AIP.
Ce qu’il faut en retenir également et là il s’agit de ma ma propre conclusion, c’est que vous devez écouter votre corps, lorsque vous consommez du café posez-vous les bonnes questions, au-delà du fait que vous appréciez son goût, son odeur : en consommant du café avez-vous des accélérations cardiaques, êtes-vous dans une situation de stress, avez-vous des brulûres d’estomac, le café vous donne-t-il faim ? Toutes les réponses à ces questions doivent vous alerter sur votre rapport avec le café.
Avec tout ce que vous savez désormais sur le café, vous comprenez maintenant pourquoi celui-ci est éliminé de l’AIP.
J’espère, chers lecteurs, vous avoir éclairé un peu, grâce au Dr Ballantyne, sur le sujet complexe du café et sur son effet sur les maladies auto-immunes. Et vous quel est votre réaction par rapport au café ? Dites-le moi dans les commentaires.
A bientôt,
Isabelle
Sources : paleomom.com « coffe and auto-immunes deseases » vous retrouverez sous son article tous les liens des études et citations qui fondent cet article – larousse.fr
2 commentaires
Christophe
Très bon post
Isabelle
Merci Christophe ! 💛