Cela engendrait donc une angoisse supplémentaire au vide dans lequel je me trouvais face à un protocole dont je n’avais pas notion des résultats.
Un point d’interrogation qui demande beaucoup de conviction. Et même s’il m’était accordé de courir à certaines heures, avec l’attestation adéquate, c’est en allant marcher en forêt, après les semaines de confinement, que j’ai encore pu me convaincre des bienfaits d’une activité physique sur le Purpura Rhumatoïde dont je souffre. Toutes les maladies auto-immunes et la majorité des pathologies sont bien entendu concernées par cet aspect.
Mon but est de parcourir de nombreux kilomètres en bicyclette, au travers de plusieurs pays, pour témoigner de la faculté qu’a le corps a se « reconstituer » quand nous, les héritiers de cette fabuleuse machine, pensons à la bousculer un peu par une activité physique régulière et une alimentation choisie.
Je suis mon propre témoin de la régression de ma maladie qui n’est due qu’à la discipline que j’ai tenu jusqu’ici, cinq mois durant, à éliminer les aliments néfastes pour mon organisme et à pratiquer un sport, souvent douloureux du fait des crises permanentes causées par le Purpura Rhumatoïde. Mais l’homme a des réserves qu’il n’exploite pas par crainte du pire, juste parce que la société d’aujourd’hui et les médecins de la médecine conventionnelle nous renvoient à ces craintes et les entretiennent par une médication délétère.